LE CAIRE, 2 février (Xinhua) -- La Cour d'appel du Caire a fixé au 15 février le démarrage du procès intenté au président destitué Mohamed Morsi pour divulgation de documents confidentiels au Qatar et à la télévision Al-Jazeera, rapporte ce lundi l'agence de presse officielle égyptienne MENA.
D'après les reportages, dix autres personnes, dont le chef du cabinet présidentiel de M. Morsi, Ahmed Abdel Ati, ainsi que le secrétaire Amin al Serafy, seront également sur le banc des accusés dans cette affaire.
Selon les accusations portées par la sûreté de l'Etat, les documents qui ont fuité émanaient des agences de renseignement militaires, des forces armées, de l'agence de sécurité nationale du ministère de l'intérieur et d'autres institutions nationales clés.
Trois autres procès ont déjà été intentés à M. Morsi à la suite de son éviction par l'armée en juillet 2013, pour incitation au meurtre de manifestants, complot visant à déstabiliser l'Egypte et attaque de commissariats de police lors d'une évasion de prison durant le soulèvement de 2011.
Les poursuites judiciaires contre M. Morsi s'inscrivent dans un contexte plus général de répression des autorités contre les Frères musulmans, laquelle a fait des centaines de morts et conduit à l'incarcération de milliers de personnes.
Le Qatar, où est basée la chaîne Al-Jazeera, est un soutien clé de M. Morsi et des Frères musulmans, ce qui provoque des tensions dans les relations du pays avec l'Egypte.
