NAIROBI, 27 janvier (Xinhua) -- Mardi, le gouvernement kényan a ordonné à plus de 2000 enseignants travaillant dans la région nord de retourner au travail d'ici le 2 février, à défaut de quoi ils seront renvoyés.
L'organisme en charge du recrutement des enseignants, TSC, a ordonné aux enseignants qui campent devant son siège à Nairobi de retourner à leurs postes à Garissa, Wajir et Mandera, sans quoi des actions disciplinaires seront prises.
Plus de 2000 enseignants de ces comtés, troublés par les attentats terroristes lancées par les militants somaliens l'année dernière, demandent d'être transférés dans d'autres régions plus calmes.
Les enseignants invoquent en effet l'insécurité et expliquent que la région est dangereuse pour leurs familles et qu'ils subissent l'hostilité des musulmans.
Le comté de Mandera et d'autres comtés du nord du Kenya ont été la cible d'attentats lancés par les membres d'Al-Chebaab.
La semaine dernière, le secrétaire à l'Intérieur, Joseph Nkaiserry, avait déclaré aux journalistes à Nairobi que le gouvernement a renforcé les mesures de sécurité dans les zones touchées et que tous les transports publics se verraient affectés d'escortes blindées.
"Je demande aux enseignants d'être braves comme tous les habitants de Mandera et de rentrer accomplir leurs devoirs car la sécurité est là", a souligné M. Nkaiserry.
