MAPUTO, 26 janvier (Xinhua) -- Les délégations du gouvernement mozambicain et de la Renamo, ex-mouvement rebelle, n'ont pu parvenir à aucun consensus lundi sur la question de l'intégration des combattants de la Renamo dans l'armée et dans la police, à l'issue de leur 91ème round de discussions à Maputo.
Ce dialogue se poursuit depuis avril 2013. Ces discussions visent à résoudre toutes les doléances de l'ex-mouvement rebelle afin de ramener la paix dans le pays.
Le chef de la délégation de la Renamo à ce dialogue, Saimone Macuiana, a déclaré aux journalistes, peu après l'achèvement de ce 91ème round, que les deux parties se réuniraient à nouveau jeudi.
Il a souligné que son parti maintenait son exigence selon laquelle les combattants de la Renamo méritent des postes de direction dans l'armée et la police, exigence rejetée par le gouvernement.
Lors d'une conférence de presse, le chef de la délégation du gouvernement, Jose Pacheco, a déclaré que les observateurs à ce dialogue avaient présenté une proposition qui pourrait amener la discussion sur ce point à une conclusion satisfaisante.
Pendant l'essentiel de l'année 2014, le dialogue s'est concentré sur le second point de discussion, qui concerne la défense et la sécurité.
Cela a conduit à terme à un accord sur la cessation des hostilités, signé par l'ex-président Armando Guebuza et par le dirigeant du Renamo le 5 septembre.
Depuis lors, les discussions n'ont fait pratiquement aucun progrès sur l'intégration des combattants de la Renamo. Le gouvernement dirigé par le parti Frelimo souligne que le parti de M. Dhlakama a refusé de remettre une liste des membres de ses milices qu'il souhaite voir rejoindre les forces armées et la police.
